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La truffe du Périgord : c’est quoi ?

La truffe du Périgord : c’est quoi ?

«  Divine », « sublime », « précieuse », «  merveilleuse »… Les superlatifs abondent pour parler de la truffe du Périgord. Depuis au moins trois millénaires, un hommage planétaire lui est rendu même si les mêmes mots recouvrent parfois des réalités différentes. L’ensemble des éloges autour des truffes englobe, quand on remonte les siècles, toutes sortes de truffes : «  noire », « blanche », etc. De la table des pharaons et des rois à celle des présidents, en passant par celles des empereurs, les détenteurs du pouvoir aiment servir des truffes du Périgord à leurs invités. A commencer par la France où les cours de Charles V, Philippe le Bon, François Ier, et Louis XIV, pour ne citer qu’elles furent, déjà en leur temps, amatrices de ce mets si délicieux.

La truffe, et plus particulièrement la truffe du Périgord, c’est quoi ?

Les truffes appartiennent à une grande famille de champignons qui pratiquent la symbiose. Pour ce faire, elles ont besoin d’un hôte : L’arbre truffier.
Avec la fameuse truffe noire du Périgord, les connaissances ont progressé, notamment pour comprendre sa nutrition et sa reproduction. Cependant, ce champignon mycorhizien qu’est la truffe du Périgord, reste un véritable mystère sur de nombreux aspects. Ce que l’on appelle couramment truffe et plus particulièrement, truffe du Périgord, est en fait la fructification de la truffe aussi nommée « ascocarpes ». Elle peut en effet exister, au grand dam des trufficulteurs, pendant des années voir indéfiniment, uniquement sous forme de fin filament blanc que l’on nomme le plus souvent mycélium. La partie fructification, ou ascocarpe, de la truffe du Périgord, que l’on nomme donc truffe par simplification, n’est donc qu’un fruit rempli de spores (des milliers voir des millions). Cette « chair » comprenant l’ensemble des spores est appelée « gléba interne » en opposition à la « peau extérieure » appelée « péridium ».

Quelles sont les différentes variétés de truffe ?

Le nom commun de truffe cache une grande diversité mycologique. Les avancées méthodologiques (séquençages de génomes, typages et marqueurs ADN, analyses phylogénétiques, etc.) ont, en se limitant au genre Tuber, permis d’identifier près de 650 espèces plus ou moins reconnues, dont au moins 30 validées en Europe, dont les plus connues : la truffe noire du Périgord et la truffe blanche d’Alba. Toutes ne concernent pas la trufficulture stricto sensu, mais plus la mycologie des espaces truffiers dans le monde.
Rappelons que chaque espèce est identifiée par un nom de genre (Tuber) et un nom d’espèce (par exemple melanosporum pour la truffe du Périgord) mais pouvant être complété par certains auteurs avec une désignation de variants (par exemple uncinatum pour la truffe de Bourgogne) montrant qu’il peut y avoir une grande variabilité au sein de la même espèce. Le nom latin est complété par une indication sur l’auteur de la description « officielle », par exemple « Vittad. » pour Vittadini. Ce mycologue italien mérite une mention particulière, Etant illustré au XIXe siècle par les descriptions originales des truffes européennes.
Le nom latin est un élément important pour l’étiquetage des produits truffés.
Le Tacon (2017) propose de répartir le genre Tuber en 7 grands groupes. Ici nous ne citerons que des groupes principaux pour montrer les « relations » pouvant exister sur le plan phylogénétique alors que les critères traditionnels, morphologiques ou gustatifs créent des différences d’un tout autre ordre.
Nous verrons donc ici les 7 principaux types de truffe :
– La truffe du Périgord
– La truffe brumale
– La truffe d’été
– La truffe de Bourgogne
– La truffe mésentérique
– La truffe blanche d’Alba
– La truffe blanchette
Le groupe comprenant tuber melanosporum, le nom scientifique de la fameuse truffe du Périgord inclut sans surprise la truffe brumale (tuber brumale) mais aussi tuber indicum, la truffe dite de Chine (dont nous ne parlerons pas ici tant elle n’a aucun intérêt)! Le groupe tuber aestivum comprend bien sûr la truffe d’été et ses variants dont la truffe dite « de Bourgogne » (désignée encore comme uncinatum), la truffe de Meuse (tuber mesentericum), mais aussi tuber magnatum, la truffe blanche d’Italie.
La truffe blanchette (tuber borchii) qui a pris une importance commerciale en Italie et existe à l’état spontané en France appartient à un groupe comprenant plusieurs espèces américaines, asiatiques ou européennes (dont T. maculatum). Pour mémoire, les autres groupes, dont nous ne parlerons pas ici tant leur quantité est insignifiante, sont: Rufum, Macrosporum, Excavatum, Genadii. On peut aussi classifier les différentes races de truffes suivants leurs couleurs :
Les truffes à dominance noire :
Famille Melanosporum, où l’on retrouve la truffe du Périgord ou truffe noire (tuber melanosporum), mais aussi la truffe brumale (tuber brumale) et la truffe de Chine (tuber indicum);
Famille Aestivum, avec, outre la truffe d’été (tuber aestivum) stricto sensu, la truffe de Bourgogne (tuber uncinatum) ainsi que la truffe mésentérique (tuber mesentericum).
Les truffes dites « blanches» (en fait ocre jaune) Famille Magnatum, avec une espèce réputée, la truffe blanche du Piémont ou truffe d’Alba;Famille Puberulum, avec des espèces comestibles comme les truffes dites Borchii (tuber borchii), mais aussi la truffe américaine (tuber gibbosum).
Liste des différentes espèces Truffe Noire du Périgord : Tuber melanosporum (Vittad.) À tout seigneur, tout honneur, commençons par la reine de nos marchés.
Vous pourrez, et c’est là peut être où cela se complique, la trouver sous différentes appellations :
Truffe noire
Truffe noire du Périgord
Truffe du Périgord
Ou tout simplement Truffe !!!
Autant d’appellations (ou nom vernaculaire pour les intimes…) pour désigner la même race de truffe. Le plus gros des problèmes, avec cette quantité de nom commun, est que l’on peut facilement s’y tromper. En effet, prenons la truffe d’été ou même la truffe de Bourgogne, (respectivement tuber aestivum et tuber uncinatum) qui ont aussi une peau (dite péridium) de couleur brun foncée à noire, les commerçants ont le droit de communiquer sur ces produits en inscrivant « truffe noire » car il s’agit bien d’une truffe est qu’elle est noire, à l’extérieur, certes, mais noire quand même. C’est pourquoi tout au long de cet article nous mettrons le nom commun ainsi que le nom scientifique de chaque truffe dont nous parlerons. Car pour être sûr du type de truffe qui compose chaque produit, la seule et unique solution est de lire la composition du produit et de regarder le nom scientifique de la truffe qui la compose. Revenons donc à la truffe du Périgord (tuber melanosporum), c’est l’espèce noble par excellence, la référence pour le consommateur. Elle est dite « truffe noire du Périgord» par les botanistes dès le XVIII° siècle, appellation un peu chauvine car son aire de répartition naturelle va de l’Andalousie à la Picardie et de l’Atlantique à la Croatie. La récolte de la truffe du Périgord (tuber melanosporum) se fait de novembre à mars, toutefois des exemplaires précoces sont décelés dès août ou septembre (truffes de marque ou truffes-fleurs). Il y aurait deux sous-populations naturelles à l’ouest et à l’est du Massif Central; mais la diffusion des plants mycorhizés a sans doute réalisé un brassage au sein des plantations.
La fructification de la truffe du Périgord (tuber melanosporum), récoltée de novembre à mars, est noire, mais présente, à la base des écailles, des zones rougeâtres avant maturité. Elle peut atteindre une quinzaine de centimètres de diamètre et dépasser exceptionnellement le kilogramme. Elle se caractérise par une surface externe (péridium) formée de verrues (ou écailles) en pyramide et noires à maturité. À la coupe de la truffe du Périgord (tuber melanosporum), le fameux «canifage » des commissaires de marchés, les tissus (gléba) ont un aspect noir à brun, entrelardé de veines blanches fines et ramifiées. Le parfum est intense et persistant dans un espace clos comme une cuisine, une voiture etc… Il est assez spécifique pour avoir été retenu comme un type d’arômes tertiaires des vins rouges et aussi bien sûr, pour justifier l’attrait des gastronomes.
Les spores de la truffe du Périgord (tuber melanosporum) se regardent au microscope. Les spores sont bruns sombres, ovoïdes avec des épines courtes, leur nombre par asque est très variable, 4 ou 2 plus généralement, mais parfois 1, 3 ou 5. La mycorhize (l’association entre la plante et le champignon) de la truffe du Périgord (tuber melanosporum) est visible à l’œil ou à la loupe sur les racines. Les structures ont une forme caractéristique en massues, parfois groupées en glomérules.
Les cellules formant la surface de ces massues (manteau) sont organisées en « pièces de puzzle » ; les filaments mycéliens qui en partent pour explorer le sol (appelés spinules ou parfois cystides) sont droits ou ramifiés à angle droit.
Truffe dite « brumale » ou truffe : Tuber brumale (Vittad.)
Cette truffe a été, et est encore parfois, confondue avec la truffe du Périgord (tuber melanosporum) car son aspect en est proche. Elle est présente à la même période hivernale, dans les mêmes aires géographiques, mais elle peut aussi être plus septentrionale (décrite en Grande-Bretagne) ou continentale jusqu’en Hongrie. L’espèce semble plus plastique, tolérant des écarts dans la qualité des sols (acidité, hydromorphie, argiles…). Elle est considérée comme un compétiteur redoutable vis-à-vis de la truffe du Périgord (tuber melanosporum) et reste parfois un produit involontaire (mais comestible) des
cultures. La taille est habituellement inférieure à celle de de la truffe du Périgord (tuber melanosporum). Le péridium externe est noir sombre. Les écailles sont en général plus fines que celles de la truffe du Périgord (tuber melanosporum). Un grattage à l’ongle révèle une différence utile au marché; la surface du péridium s’enlève en squames ou pellicules alors que celle de de la truffe du Périgord (tuber melanosporum) reste intacte. La gléba interne est plus claire avec des veines blanches plus larges. Le parfum aussi est trompeur ; il est souvent assez proche de celui de la truffe du Périgord (tuber melanosporum) quoique plus discret; parfois, il peut être aussi franchement repoussant. Cette espèce est parfois appelée « truffe musquée » car certains ascocarpes peuvent dégager une odeur désagréable sans qu’on connaisse les raisons de cette variabilité. Les Spores sont aussi elliptiques à ovoïdes, de couleur brun clair. La différence avec la truffe du Périgord (tuber melanosporum) réside dans les épines longues. Pour les mycorhizes : les massues sont assez similaires à celles de la truffe du Périgord (tuber melanosporum), généralement plus claires. La différence réside dans les spinules périphériques plus courtes et rarement ramifiées.
Truffe d’été et truffe de Bourgogne : Tuber aestivum et Tuber uncinatum (Vittad)
Longtemps considérées comme deux espèces différentes (respectivement dites truffe d’été et truffe de Bourgogne), la biologie moderne conduit désormais à ne considérer qu’une seule espèce avec des variants. Concrètement cela pose problème car, à ce jour, la dénomination en usage sur les marchés ne coïncide pas avec la nomenclature scientifique qui pourtant doit faire force de loi en cas de litiges! Par facilité, nous les traiterons donc comme deux types biologiques d’une même espèce largement répandue en Europe jusqu’en Scandinavie, Irlande, Hongrie, Bulgarie et en Turquie.
Elles peuvent parfois cohabiter avec la truffe du Périgord (tuber melanosporum) dans des truffières en voie de fermeture des parties aériennes ou être présentes sur les racines sans fructifier. Elles préfèrent des ambiances forestières à haute densité (plus de 1 000 arbres par hectare et avec une diversité d’essences). La truffe d’été (le type aestivum) peut être récoltée pratiquement toute l’année, avec une période majeure de fin mai à septembre. La truffe de Bourgogne (le type uncinatum),quant à elle, est réputée mûre de fin août à décembre. La description précise des fructifications selon l’aspect extérieur est délicate car il existe une grande variabilité en fonction de l’environnement et de la saison de développement.
Pour les deux types, les ascocarpes ont une forme et une taille assez similaire à celles de la truffe du Périgord (tuber melanosporum), avec une couleur noire à brunâtre à maturité. Les écailles ou verrues sont pyramidales avec des arêtes en général bien anguleuses pour la truffe de Bourgogne (tuber uncinatum). La gléba interne évolue avec la maturité, du blanc dominant à un mélange de zones brunâtres (parfois chocolat ou grisâtres) et de veines blanches en opposition à la truffe du Périgord (tuber melanosporum) qui a la gléba brune foncée à noire. La difficulté vient des stades de récolte. En effet, la truffe d’été (tuber aestivum) est récoltée souvent avant maturité complète, avec une gléba à dominante blanche ce qui peut justifier le nom commun de truffe blanche (d’été). En fait, à maturité, les deux types ont un aspect quasi similaire à la coupe, généralement un peu plus sombre pour la truffe de Bourgogne (le type uncinatum).
Le parfum dépend aussi du stade de récolte; sous forme blanche, la truffe d’été (le type aestivum) a une odeur douce de levure, ou même de champignon de Paris. Dans ce cas, il n’y aucune confusion possible avec la truffe du Périgord (tuber melanosporum). A pleine maturité, les deux types et surtout la truffe de Bourgogne (le type uncinatum) ont un parfum spécifique dont certains effluves forts peuvent rappeler à petite dose l’odeur de la truffe du Périgord (tuber melanosporum), mais où on retrouve une odeur de noisette qui en fait la spécificité gustative.
En novembre ou décembre, lorsque la truffe de Bourgogne (tuber uncinatum) et la truffe du Périgord (tuber melanosporum) peuvent être présentées ensemble sur des marchés, il y a une réelle difficulté de reconnaissance « à l’œil » sauf pour les techniciens et les courtiers.
La distinction avec la truffe du Périgord (tuber melanosporum) ou la truffe brumale (tuber brumale) est immédiate lors de canifage ou encore mieux au microscope car les deux types, truffe d’été (tuber aestivum) et truffe de Bourgogne (tuber uncinatum) ont des spores ornées non pas d’épines mais de structures en alvéoles, polygones de cinq à six côtés inégaux. Ces alvéoles sont réputées plus hautes pour la truffe de Bourgogne (tuber uncinatum), mais ce genre de mesures microscopiques est du domaine des spécialistes.
Pour ce qui est des mycorhizes, les organes formés avec la racine sont (en général)
cylindriques, souvent avec un entourage dense de filaments mycéliens (moins en massues et plus « duveteuses» que chez la truffe du Périgord (tuber melanosporum)). La différence évidente à la loupe concerne les cellules de surface de la mycorhize de forme polygonale chez la truffe d’été (tuber aestivum) ou la truffe de Bourgogne (tuber uncinatum) et en « pièces de puzzle » arrondies chez la truffe du Périgord (tuber melanosporum).
Truffe mésentérique ou de Meuse : Tuber mesentericum (Vittad.) Cette espèce longtemps délaissée en France fait à nouveau l’objet de récoltes (Truffe de
Meuse),de marchés et d’essais de culture, particulièrement dans l’est du pays, bien qu’elle soit connue dans toute l’Europe et recherchée en Italie, entre autres, sous le nom de Truffe de Bagnoli. Son écologie est très proche de celle de la truffe de Bourgogne (tuber uncinatum), mais sa récolte est plus hivernale. Généralement plus petite que la truffe du Périgord (tuber melanosporum), de couleur noire avec un trou à la base (fossette basilaire) allant jusqu’à la formation d’une cavité communiquant avec l’extérieur (une fois coupé, cela peut rappeler un rognon). La gléba interne est brun-gris ou chocolat, lardée de veines blanches tortueuses. Le  « parfum » est très spécifique, teinture d’iode pour certains, phénolique pour d’autres, s’atténuant après récolte. Ces truffes sont recherchées par les charcutiers pour donner un goût original aux pâtés.
Les spores sont de forme ellipsoïde à sphérique, plutôt claires ou translucides, avec une ornementation irrégulière en alvéoles ou réticules. Les mycorhizes sont en massues cylindriques, avec cellules polygonales et spinules donnant
souvent à la loupe un aspect hirsute du fait de ramifications.
Truffe blanche d’Alba : tuber magnatum pico. Les truffes blanches d’Alba (tuber magnatum pico.)appartiennent à la tradition gastronomique italienne en opposition aux truffes du Périgord (tuber melanosporum) qui sont plus d’origine française. Les prix sur les marchés, la médiatisation, comme la remise de truffes au pape, ou des ventes aux enchères phénoménales, font rêver même en dehors de la péninsule italienne surtout depuis la récolte de la truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.)à l’état sauvage dans la Drôme en 2011. Depuis peu, existe une offre commerciale de plants mycorhizés avec cette espèce prestigieuse et de petites plantations se font en France. Tuber magnatum est dite truffe blanche du Piémont ou truffe d’Alba en raison de la quantité trouvée dans ces régions frôlant pratiquement 100 % de la production mondiale. Leur intérêt culinaire est spécifique et prestigieux pour la truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.). Cette espèce ne fait pas encore l’objet de production véritablement commerciale en France à partir de cultures. De couleur gris-jaunâtre, lisses, la taille de la truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.) peut atteindre 12 à 15 cm avec un poids dépassant parfois 500 g ou le kilo. Le record encore aujourd’hui est à 2,7 kg! La gléba est blanchâtre à ocre avec des variations fortes. L’odeur de la truffe blanche d’Alba
(tuber magnatum pico.) est douce et se rapproche d’un effluve de fromage à l’ail. Mais c’est une question de goût et de culture ! La période de maturité arrive aux alentours de l’automne. De forme ellipsoïde à sphérique, les spores de la truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.)sont plutôt brun clair, avec une ornementation irrégulière en réticules.
Les mycorhizes de la truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.) sont en massues cylindriques, avec cellules polygonales et spinules donnant souvent à la loupe un aspect hirsute du fait de ramifications.
Truffe dite « blanchette » : tuber borchii
La truffe blanchette (tuber borchii) est parfois trouvée à l’occasion de travaux de terrassement, par exemple dans les terrasses alluviales des fleuves du Sud-Ouest, Garonne, Lot.
De couleur gris-jaunâtre mais plus foncée que chez la truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.), elle est aussi plus granuleuse. La taille de la truffe blanchette (tuber borchii) est nettement plus petite, de 4 à 7 cm pour 10 à 150 g. La gléba est blanchâtre à ocre avec des variations fortes pouvant aller jusqu’au brun. Le parfum est fort et de type acétylène. Les périodes de maturité arrivent comme pour la truffe du Périgord (tuber melanosporum) au début de l’hiver les spores sont comme pour la truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.) de forme ellipsoïde à sphérique, plutôt brun clair, avec une ornementation irrégulière en réticules.
Pareil que pour truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.)les mycorhizes sont en massues cylindriques, avec cellules polygonales et spinules donnant souvent à la loupe un aspect hirsute du fait de ramifications.

Est-ce que toutes les truffes sont comestibles ?

Attention, sur les 650 espèces de truffes aujourd’hui référencées, seule quelques unes ont un véritable intérêt gustatif. Et potentiellement certaines peuvent même entrainer des désordres gastriques et intestinaux pouvant aller jusqu’à une hospitalisation suivant le type et la quantité que vous ingérez. Il s’agit avant tout d’un champignon donc comme pour tous les autres soyez prudents et demandez à des experts si votre récolte est la bonne.
Quelles sont les meilleures truffes ?
Il n’y a pas à proprement parler de truffes meilleures que d’autres, bien que les 2 reines de nos assiettes soient la truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.) et la truffe du Périgord (tuber melanosporum). Tout dépend surtout de ce que vous voulez en faire et du prix que vous voulez y mettre. Pour répondre à ces questions je vous conseille d’aller jeter un œil à nos deux articles qui
répondront facilement à vos interrogations :
Truffe : les meilleures recettes, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur comment cuisiner la truffe.

Prix de la truffe : Pourquoi est-elle si chère ?

Quelle truffe a le plus de goût ?
Sans aucun doute voici dans l’ordre les truffes avec le plus d’intérêts gustatifs :
– La truffe du Périgord (tuber melanosporum)
– La truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.)
– La truffe brumale (tuber brumale)
– La truffe d’été (tuber aestivum) et la truffe de Bourgogne (tuber uncinatum)

Où visiter une truffière ?

Quelques personnes amateurs de trufficulture proposent de faire une visite de leur truffière, mais si vous voulez réellement découvrir en profondeur l’ensemble des aspects de la truffe du Périgord.

Pourquoi la truffe du Périgord c’est rare ?

Un peu d’histoire de la truffe du Périgord et de ses cousines La culture de la truffe noire du Périgord est assez complexe à identifier durant l’antiquité et le Moyen-Age du fait du peu de documentation sur le sujet qu’il nous reste de cette époque.
Cependant nous pouvons être certains d’une chose c’est que la destruction des vignes par le phylloxéra durant le 19 ème siècle a obligé les vignerons à se tourner vers une autre type de culture ; c’est à ce moment-là que la trufficulture connut un essor non négligeable. Mais l’invasion du phylloxéra ne suffit pas à lui seul à expliquer les chiffres de production rapportés par Chatin en 1892, concernant l’année 1868 (antérieure à l’invasion phylloxérique) pour les départements du Vaucluse (380 tonnes), des Basses-Alpes (300 tonnes), du Lot (300 tonnes), de la Drôme (120 tonnes), de la Dordogne (120 tonnes), soit 50 à 100 fois la production actuelle de ces mêmes départements. Même si ces chiffres sont sans doute surestimés (peut-être du double) du fait du mélange des espèces de truffes et de confusions probables sur les unités de mesure de poids, on peut  considérer ces productions comme résultant d’un processus de plantation étalé sur plusieurs décennies. Le phylloxéra a livré à la truffe un vaste territoire écologiquement à l’optimum. Dans de nombreuses régions, les sols regorgeaient de spores de truffes à la faveur de truffières spontanées très nombreuses dans un milieu ouvert. Ce capital écologique a été mis à profit rapidement par les paysans, parfois viticulteurs ruinés, parfois tout simplement agriculteurs et éleveurs. Certaines familles ont produit dans le Lot une tonne de truffes en 1906, année tout à fait exceptionnelle.
Jusqu’à la première guerre mondiale, les trufficulteurs ont exploité cette manne. La saignée de la population paysanne au cours de la guerre de 1914-1918 va constituer l’amorce du déclin de la production truffière. Pendant la guerre, les femmes se sont consacrées aux cultures vivrières, délaissant les truffières. Après la guerre, la trufficulture a été pénalisée par une perte de connaissances pratiques liée à la disparition des hommes au combat. La transmission du savoir s’est rarement faite des hommes vers les femmes parce que la truffe était essentiellement une affaire masculine. La production truffière, qui avait longtemps été intégrée à l’exploitation agricole, va devenir progressivement un à-côté. L’exode rural s’amplifiant va contribuer à une perte de main-d’œuvre disponible pour l’entretien des truffières. En 1940, la France a produit 435 tonnes de truffes contre 985 tonnes en 1914. Le déclin est en marche. Mais au sortir de la seconde guerre mondiale, des causes plus marquantes vont jouer avec l’instauration de la Politique Agricole, l’agriculture vivrière cède la place à une agriculture industrielle.
La truffe du Périgord de nos jours La récolte 1964/1965 se situait encore à 150 tonnes. Aujourd’hui, même à un niveau très réduit par rapport au XIXe siècle, la production de truffes hivernales oscille toujours fortement selon les années, en fonction des conditions climatiques (sécheresse prolongée, gel…). Globalement, les variations de la production pour truffe du Périgord (tuber melanosporum)vont de 15 à 70 tonnes pour la France, de 5 à 80 pour l’Espagne (en grande progression depuis quelques années) et de 10 à 70 pour l’Italie. Au total, la récolte européenne (limitée à ces trois pays) s’inscrit dans une fourchette extrême de l’ordre de 30 à 220 tonnes…
Les autres truffes de nos jours :
S’agissant de la truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.), la récolte italienne peut varier selon les années de 5 à 50 tonnes. La récolte de la truffe d’été (tuber aestivum) et de sa cousine la truffe de Bourgogne (tuber uncinatum) est plus stable (entre 50 et 100 tonnes) et provient davantage de truffières naturelles.
Les effets des politiques de relance de la trufficulture apparaissent progressivement : l’entrée
en production des plantations nouvelles entraîne une remontée du plancher de la production annuelle lorsque les conditions climatiques sont mauvaises. Lorsqu’elles redeviennent plus normales, la production française dépasse les 60 tonnes. En 2017-2018, malgré une sécheresse persistante dans le Sud-Est, la récolte française a été d’une trentaine de tonnes ; à la fin des années 90, elle était de 20 tonnes.

La truffe en France

En France, aujourd’hui, plus de 90% de la récolte d’une campagne truffière de la truffe du Périgord (tuber melanosporum)proviennent de truffières créées au cours des dernières décennies; l’impact sur les marchés des truffières dites naturelles a pratiquement disparu du fait de la fermeture du milieu naturel, mais aussi des transformations climatiques et sociales. Au cours du XXe siècle, la surface consacrée à la production de truffes a sensiblement
décliné avant de se redresser.
Aujourd’hui, on évalue les surfaces françaises plantées à plus de 20 000 hectares.
Les plantations ont repris en France à partir des années 1970 avec l’apparition du plant mycorhizé. Mais alors, pourquoi c’est si compliqué de faire pousser des truffe du Périgord Pour réussir une culture de truffe du Périgord, il faut aussi qu’une grande quantité de paramètres soit rassemblée.
– Un sol avec une quantité de calcaire bien définie, un pH plutôt basique mais pas trop,
– 3 à 6 % de matière organique dans le sol
– Un été pas trop chaud et avec une pluviométrie régulière,
– Un automne avec une bonne précipitation régulière mais sans qu’elle soit trop abondante,
– Un hiver sans gel trop prononcé
– Et bien plus encore
Tout cela montre la difficulté à obtenir des truffes. D’autant plus que même si l’on essaie de maximiser les chances en choisissant des plants mycorhizés sélectionnés le nombre d’arbres donnant un jour une truffe est rarement supérieur à 5 %.

Quelles sont les truffes les plus chères ?

Sans aucun doute la truffe la plus chère au kilogramme est la truffe blanche d’Alba (tuber magnatum pico.). Compter en moyenne 5000 € le kg et entre 2500 et plus de 9000 € le kg suivant la saison et la date de votre achat. Soit environ 5€ le gramme.
Ensuite vient la truffe du Périgord (tuber melanosporum) qui va varier du simple au triple suivant la date à laquelle vous allez acheter votre truffe. Compter en moyenne 1000 € le kg avec une variation qui va de 500€ à plus de 2000€ suivant la date et le lieu de votre achat. Soit en moyenne 1€ le gramme. La truffe de bourgogne oscille aussi entre 400 et 600 € le kilo Ensuite viennent les truffes brumale oscillant généralement autour des 300 à 500 € le kilo. La truffe d’été quant à elle-même si très proche de la truffe de bourgogne se vend entre 150 et 250 € le kilo
La truffe est-ce vraiment si cher ?
On voit bien la disparité de tarif qu’il peut y avoir entre le type de truffe, le poids bien sûr, si la saison est bonne ou non et pour finir la date de vôtre achat. En effet, acheter une truffe du Périgord la veille de Noël ou du 1 er de l’an ou en plein milieu du mois
de Janvier, là où elles sont les meilleures, n’est pas du tout la même chose. Vous les paierez, sans trop de doute, plus chères entre Noël et le 1 er de l’An car il y a beaucoup plus de demande que d’offre.
Mais si vous êtes malins et patients, vous attendrez la bonne période et vous réussirez à les acheter au meilleur prix.
D’autant plus que pour faire un bon plat, si vous utilisez les bonnes méthodes et les bonnes astuces, avec seulement 5 à 10 g de truffes du Périgord par plat et par personne vous serez comblés. Si vous voulez en savoir plus sur comment préparer la truffe du Périgord vous pouvez aller voir notre article : Truffe : les meilleures recettes, tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la cuisine de la truffe
Et oui en effet, très peu de gens achètent des truffes du Périgord au kilo. Il faut que vous voyiez ça un peu comme un condiment d’exception. Avez-vous déjà acheté un kilo de ciboulette séchée, ou un kilo d’aneth séché ? Non et c’est bien normal. Et bien c’est un peu pareil pour la truffe. 5 à 10 gramme par plat par personne à 800 € le kilogramme ça peut faire peur mais quand on calcule c’est tout de suite mieux. Cela fait en moyenne 6 € par personne. C’est mieux non ? Effectivement vous n’en mangerez pas tous les jours mais pour se faire plaisir, sachant que la truffe du Périgord se marie le mieux avec des choses simples comme des pâtes, des œufs ou même des patates, vous réussirez à faire un magnifique plat de fête à moins de 10 € par personne.

Veröffentlicht am 21.12.2022 um 14:58:40 Uhr - Kategorie: Truffe - Autor: lescapadealascaux

Château de Losse

Château de Losse

Le plus proche de nos appartements, à 5 minutes en voiture ! Pour voir un très beau château sans faire beaucoup de kilomètres. Construit à partir du XIème siècle en tant que place forte par la famille de Losse, c’est un descendant Jean II de Losse, qui le fit rénover au XVIème siècle dans un style Renaissance. Ce bâtiment est un très beau mélange de ces deux styles architecturaux et il fait bon s’y promener. Les jardins sont très agréables et la vue sur la Vézère depuis la terrasse est superbe. Avant ou après la visite du château, vous pourrez vous balader dans un joli sous bois. Chouettes animations : chasse au trésor, tir à l’arc etc… Astuce : une grande partie des intérieurs du château ne se visite pas, celui-ci étant habité… SAUF si vous y passez pour les Journées du Patrimoine !

En aval de Montignac, le château de Losse occupe un site exceptionnel, au-dessus d’une courte falaise creusée d’une immense grotte naturelle. Avec son châtelet d’entrée doublé d’un pont-levis, il est caractéristique des châteaux de son époque, faits à la fois pour la défense et l’agrément. Il fut érigé à la Renaissance par Jean II de Losse, page de François 1 er puis précepteur du futur Henri IV, qui y mourut en 1579. Grand stratège et militaire, fidèle serviteur de la Couronne, il servit tous les fils de Catherine de Médicis, ce qui lui valut l’attribution de fonctions et de charges mais aussi l’octroi de
propriétés. A la fin de sa carrière, il revint en Dordogne et transforma le château en le modernisant selon l’influence italienne, mais en gardant une sobriété issue de ses racines provinciales. Son expérience militaire et en pleine période de Guerres de Religions, il adapta les fortifications médiévales. Les murailles abritent ainsi de nombreux orifices pour canons et mousquets.

Jean II de Losse laissa aussi sa trace dans la pierre : dans la mouvance Humaniste, ce lettré fit graver certaines de ces réflexions à plusieurs endroits de la forteresse. On peut notamment lire à l’entrée« L’Homme fait ce que peut, la Fortune ce que veut. »

Animations :
– Visite commentée : toutes les 30 min
– Chasse aux trésors pour les enfants : trouvez les indices cachés lors de votre visite et repartez avec une partie du trésor.
– Accès canoë : vous pouvez accoster au pied du château et profiter de la visite.
– Initiation au tir à l’arc : avec des archers écossais (en supplément)
– Balade en Dodge de 1940 (sur demande)
Tarifs : adulte : 9,50 € ; 12-17 ans : 8 € : 5-11 ans : 6 € : – 5 ans : gratuit
https://www.chateaudelosse.com/

Veröffentlicht am 21.12.2022 um 11:56:47 Uhr - Kategorie: Les Châteaux - Autor: lescapadealascaux

Saint Léon sur Vézère

Saint Léon sur Vézère

A seulement 10 minutes de nos gîtes, gros coup de cœur pour ce tout petit village. L’on s’y promène dans les minuscules ruelles, on peut admirer les maisons en pierre, typiques du Périgord, et de superbes monuments. Au détour d’une de ces venelles, prenez le temps de vous balader le long de la Vézère et peut être même d’y plonger. Quelques jolies boutiques d’artisanat et de bonnes petites adresses pour manger ou boire un verre viennent compléter ce tableau. Un marché gourmand le jeudi soir en Juillet et Août à ne pas manquer !

PRESENTATION :

Saint-Léon-Sur-Vézère est peut-être le plus discret des villages de la Vallée du même nom, classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité de l’UNESCO grâce à ses nombreux sites préhistoriques de renommée mondiale.
Pour découvrir ce village, il faut faire un écart de quelques centaines de mètres de la route principale reliant Montignac-Lascaux aux Eyzies. Mais c’est assurément un des endroits les plus charmants de la planète, celui que vous choisirez pour pique-niquer sur les bords de la rivière paisible, face aux falaises du Conquil.
Un pont métallique cagé, dans le style du début du XXème siècle, permet de gagner l’autre rive pour visiter le site préhistorique et troglodytique du Conquil.

A VOIR / A FAIRE A SAINT LEON SUR VEZERE :

    • Balade dans le village : alors là, le mot d’ordre est PRENDRE SON TEMPS ! En effet, le village est tout petit, mais il contient beaucoup de minuscules ruelles appelées couredous dans lesquelles il faut absolument se perdre et déambuler, les yeux grands ouverts sur les monuments et maisons traditionnelles périgourdines. Commençons par l’église, très imposante par rapport à la taille du village. Bâtie sur les restes d’une villa gallo-romaine, elle présente un équilibre harmonieux qui évoque les splendeurs symétriques de l’Orient. Un plan carré surmonté d’un clocher à la croisée du transept, une abside ronde entourée de deux absidioles : Saint Léon est l’exemple le plus parfait de l’architecture romane. Son acoustique étant à la hauteur de son esthétique, des concerts y sont donnés, notamment l’été lors du Festival du Périgord Noir. Vous apercevrez le château de Clérans (privé) qui est l’un des deux châteaux de ce village (rien que ça !) et date du XVIème siècle. Vous croiserez également au gré de vos déambulations de nombreux artisans d’art. Sculpteurs, potier, graveur, brocanteur, il y en pour tous les goûts ! N’hésitez pas à vous arrêter admirer leurs œuvres et échanger avec ces artistes, souvent ravis de partager leur passion.

 

    • Canoë : la descente de la Vézère en canoë est une des activités phares de nos voyageurs lors de la période estivale, et on les comprend ! Il faut dire que cette rivière a beaucoup d’atouts pour elle, elle offre un environnement plus nature et sauvage que sa grande sœur la Dordogne, beaucoup de falaises, quelques châteaux et de nombreux sites troglodytiques. En résumé : descendre la Vézère, c’est remonter dans le passé ! Il y a de nombreux loueurs tout au long de la rivière, dont un à Saint Léon que nous recommandons pour son emplacement assez central : Canoës APA, qui propose différents parcours et un système de navettes pour vous emmener à votre point de départ et aller vous chercher au point d’arrivée. Lors de votre descente, arrêtez-vous pour vous baigner ! En effet, la qualité de l’eau est très satisfaisante et il y a bon nombre de petites plages et îlots sauvages qui se prêtent à la baignade, au pique-nique ou aux ricochets.

 

    • Donjon et Manoir de La Salle : bâtis entre le XIIème et le XVème siècle, ils sont ouverts au public depuis 2021 seulement ! En effet, cet ensemble a toujours été habité depuis le Moyen Age, et constitue une chouette visite. On adore la charpente et le chemin de ronde du donjon, qui offre une très jolie vue sur le village. Le manoir n’est pas en reste, avec son mobilier et ses dizaines d’objets. Rare : il y a bon nombre d’objets tout au long de la visite que l’on peut manipuler. On finit cette découverte par le jardin et son superbe cèdre du Liban âgé tout de même de 300 ans ! Légende ? Il en faut bien une ! (âmes sensibles s’abstenir !) Dans le jardin, une chapelle expiatoire qui attend d’être rénovée, porte sur son tympan une inscription en langue d’oc qui rappelle une étrange histoire. Au temps de Saint Louis, en 1233, un soldat passant devant la nécropole décrocha une flèche d’arbalète sur le crucifix qui en gardait l’entrée. Le sang jaillit de la statue et l’homme tomba raide mort, sa tête ayant tourné à 180 degrés. Légende assurément ! Oui, mais ! En 1890, la tombe du profanateur fut fouillée par des archéologues qui y découvrirent un squelette au crâne retourné. Le mystère reste entier…

 

  • Le Conquil : ce site a plusieurs fonctions, à la fois historique, vous pourrez alors déambuler au cœur d’anciens habitats troglodytiques, mais aussi ludique, avec son accrobranche et son Parc aux Dinosaures.
  • Randonnée : La Boucle du Roc, une petite balade de 5km, vous fera longer la Vézère jusqu’aux imposantes falaises de La Roque St Christophe.
  • Marché Gourmand : à faire absolument ! Parce que lors d’un séjour en Périgord, la gastronomie est primordiale, il ne faut pas rater l’occasion de faire un marché gourmand si vous venez en Juillet ou Août. Ambiance conviviale, bons produits du terroir proposés par leurs producteurs, ces marchés rencontrent un succès fou. Celui de St Léon sur Vézère est particulièrement plébiscité car le cadre est très joli et la petite marche digestive (un peu obligatoire au vu des calories ingurgitées) dans les ruelles sera un bon moment. Ambiance musicale également.

UN PETIT CREUX ?

Il y a de nombreux restaurants à St Léon, la plupart ouverts uniquement pendant la saison
touristique. Voici cependant nos adresses préférées :

  • Le Déjeuner Sur L’Herbe : on adore cette (toute petite !) épicerie située en bord de Vézère, où comme son nom l’indique, il y a quelques tables et surtout des plaids pour pique niquer sur l’herbe. On y mange des salades et tartines, tout est frais, local et bon ! Bonus : il y a un endroit pour accoster les canoës, un super arrêt lors de votre descente, qui vous évite de charger inutilement un pique nique encombrant dans le canoë !
  • Le Restaurant de La Poste : une institution ! Ce restaurant est ouvert depuis 1948 et propose des plats locaux pour un très bon rapport qualité/prix !
  • Quelque chose à fêter ? Envie de se faire (très) plaisir ? Le Petit Léon est un excellent restaurant gastronomique, pas à la portée de toutes les bourses mais pour un événement spécial, il vaut le détour ! Ouvert seulement en saison, il faut réserver
    très en avance pour y avoir une table.

A VOIR DANS LES ENVIRONS DE SAINT LEON SUR VEZERE :

  • La Roque Saint Christophe : Un site assez unique au monde, il s’agit d’une immense falaise de plus d’1 km de long et 80 m de haut, qui fut habitée de la Préhistoire à la Renaissance. C’est donc une belle occasion de découvrir la vie de nos ancêtres, tout en profitant d’une superbe vue sur la Vézère.
  • La Côte de Jor : montez tout en haut de cette côte et garez vous à l’endroit où s’élancent les parapentes, le panorama sur la vallée de la Vézère y est juste à couper le souffle !
  • Dhagpo : assez surprenant dans cette région, il s’agit d’un centre bouddhiste ! Mais pas n’importe lequel, l’un des plus grands et des plus importants de France. Ne surtout pas hésiter à y aller se promener (en respectant bien entendu la quiétude des lieux), le site est ouvert à tous et très joli.
Veröffentlicht am 21.12.2022 um 10:43:10 Uhr - Kategorie: Les Villages - Autor: lescapadealascaux

Sarlat-La-Canédat

On commence par une ville et non un village, mais impossible de ne pas parler de Sarlat quand on évoque l’architecture Périgourdine ! Des dizaines de petites ruelles pavées dans lesquelles il fait bon déambuler et admirer les bâtiments. En effet, la ville compte plus de 70 édifices classés ! Vous déboucherez tour à tour sur des petites placettes, puis sur la grande place du marché. Marché à ne pas manquer, vous y retrouverez tous les mets qui font la renommée du Périgord : foie gras, magret, châtaignes, truffe, cabécou et bien d’autres… Il a lieu le mercredi matin (alimentaire uniquement) et le samedi (alimentaire le matin, artisanal toute la journée). Faites une pause dans l’un des nombreux restaurants, en terrasse si possible. Vous pourrez aussi prendre de la hauteur en empruntant l’ascenseur panoramique qui offre une vue de toute la ville (magique en fin de journée). Pour tout savoir sur la ville, une visite guidée peut être une très bonne solution.

UN PEU D’HISTOIRE :

Pièce maîtresse du Roi de France pendant la Guerre de Cent Ans, Sarlat ne fut jamais prise par les Anglais. Entre la fin du conflit et le début des guerres de Religion, Sarlat va connaître un siècle de paix et en profiter pour se reconstruire entièrement, prenant le visage qu’on lui connaît aujourd’hui. Les grandes familles rivalisent alors pour posséder le plus bel hôtel, souvent doté d’une tour de noblesse qui vient récompenser l’aide apportée au souverain. C’est l’âge d’or sarladais. La ville va poursuivre son développement tout au long du XVIème siècle. Elle reste en première ligne dans les combats qui opposent catholiques et protestants. Elle est une des villes phares de la Renaissance, avec des penseurs comme Etienne de La Boëtie ou Jean Tarde.

A partir du Grand Siècle, la cité guerrière, désormais éloignée des lieux où se fait l’Histoire, tombe en léthargie. Cet isolement préservera la belle endormie du fracas de la modernité. Le visiteur d’aujourd’hui peut encore découvrir une pierre blonde qui s’embellit avec le temps, un merveilleux écrin architectural, un lieu qui respire la douceur de vivre.

ETIENNE DE LA BOËTIE :

Il naît en 1530 dans la belle maison de style Renaissance italienne bâtie par son père, qui se dresse encore de nos jours face à la cathédrale. Il est issu d’une famille de consuls sarladais. Brillant étudiant à l’université d’Orléans, il étonne par sa précocité. A dix-huit ans, il rédige le Discours sur la servitude volontaire, un texte étonnant de modernité où il défend la liberté et la responsabilité individuelle. Nommé conseiller au Parlement de Bordeaux à vingt-trois ans, il y rencontre en 1557, Michel de Montaigne dont il devient l’ami et la maître à penser.

Leur amitié reste un exemple du genre. « Si l’on me presse de dire pourquoi je l’aimais, je sais que cela ne se peut exprimer qu’en répondant : parce que c’était lui, parce que c’était moi » écrit Montaigne. La Boëtie est un personnage influent et un homme d’action. En 1561, il entreprend une mission en Agenais pour apaiser les troubles religieux. Il ose répartir les lieux de cultes entre catholiques et protestants. Il meurt à trente-trois ans auprès de Montaigne. En lisant son Discours, il est facile de voir combien il a influencé les Essais qui devaient être publiés comme un écrin en son honneur. On retrouve également chez Rousseau son idée d’une égalité naturelle des Hommes.

BALADE DANS LA VIEILLE VILLE :

Sarlat est célèbre pour avoir la plus forte densité de sites et monuments classés au monde, ce n’est pas rien ! Vous serez donc émerveillé à chaque coin de rue ou petit passage caché. Les incontournables : une fois admirée la façade de la maison de La Boëtie, retournez vous pour voir la cathédrale Saint Sacerdos, très belle à visiter aussi. Puis rendez-vous sur la place de la liberté, pour voir les superbes bâtiments qui l’entourent. Vous verrez alors l’Eglise Sainte Marie et ses portes monumentales (plus de 15 mètres de haut !), que l’on doit à Jean Nouvel, un enfant du pays. Vous verrez alors, assis sur le mur en face des portes, la statue du
célèbre Badaud de Sarlat, qui a dû en entendre des conversations et des secrets ! Continuez et découvrez la place des oies, petite mais très photogénique, puis à l’arrière de l’Eglise, vous pouvez accéder à l’ascenseur panoramique, qui comme son nom l’indique,
permet de prendre de la hauteur et d’admirer l’ensemble de la ville.

NOS ASTUCES :

– Si vous avez la possibilité de venir hors Juillet et Août pour visiter Sarlat, nous vous le conseillons fortement ! Il y aura moins de monde et votre visite n’en sera que meilleure.
– Si ce n’est pas possible, nous conseillons de s’y balader le matin ou en soirée pour éviter l’afflux de visiteurs. Le soir, l’éclairage au gaz donne une ambiance mystique  la ville, c’est superbe.
– Laissez vous porter au gré de vos envies, n’hésitez pas à vous perdre dans les petites ruelles, en effet dès que l’on s’éloigne un peu de la place principale, on se retrouve seuls plus facilement.
– N’oubliez pas de regarder en l’air ! Tours de noblesses, maisons cossues, il y a beaucoup de détails à admirer en levant les yeux.

ANIMATIONS TOUT AU LONG DE L’ANNEE :

On ne va pas se mentir, cela tourne souvent autour de la gastronomie et du terroir, mais que serait le Périgord sans sa cuisine réputée ?!
– Janvier : fête de la truffe, découvrez ce mets délicieux et encore trop peu connu. Vous souhaitez en savoir plus sur la truffe ? Voir nos cours de cuisine autour de la truffe et nos weekends truffe. (mettre les liens)
– Mars : Fest’oie, l’oie dans tous ses états.
– Mai : Journées du Terroir
– Juin : la Ringueta, la fête des jeux anciens.
– Juin toujours : Sarlat Swing It, festival de jazz et swing.
– Juillet : Festival des Jeux du Théâtre, toujours une programmation de qualité.
– Septembre : Journées du goût et de la Gastronomie (encore !)
– Novembre : Festival du Film de Sarlat
– Décembre : marché de Noël, vraiment très chouette.

A VOIR / A FAIRE A SARLAT :

– Se perdre dans les ruelles toutes plus pittoresques les unes que les autres, et le soir assister à l’un des nombreux spectacles de rue.
– Faire du shopping de bons produits du terroir.
– Prendre de la hauteur dans l’ascenseur panoramique.
– Faire une visite guidée de la ville, il en existe de toutes sortes : historique, insolite, artistique ou ludique, il y en a forcément une faite pour vous !

Veröffentlicht am 21.12.2022 um 10:38:05 Uhr - Kategorie: Les Visites - Autor: lescapadealascaux

Château de Hautefort

Château de Hautefort

Vous en avez marre des châteaux forts ? Vous voulez voir un autre style de construction ? Hautefort est fait pour vous ! Sa construction a pourtant débuté il y a environ 1 000 ans, mais les travaux colossaux du 17 ème siècle l’ont transformé radicalement, passant d’un château défensif à un édifice de style Renaissance, faisant penser aux châteaux de la Loire. Il a appartenu à la famille de Hautefort,
seigneurs très puissants à l’époque de Louis XIII et Louis XIV.

Lui aussi a subi l’abandon et le pillage, puis c’est un coup de cœur d’un couple qui a changé sa destinée. Le Baron et La Baronne de Bastard ont en effet effectué des travaux de rénovation titanesques. Une importante partie du château a ensuite été ravagée par un incendie en 1968. C’était sans compter sur la détermination de la Baronne, des habitants du village et de personnalités de l’époque qui ont participé à sa restauration dans un grand élan de solidarité.

Sa vue depuis la terrasse est sublime, on peut également admirer les très élégants jardins à la française et son parc paysager. De nombreuses animations en saison, on peut par exemple visiter un véritable décor de film, le château ayant plusieurs fois servi de lieu de tournage.

Hautefort surgit dans le paysage comme un Versailles périgourdin, avec son style Grand Siècle et ses jardins à la française. Il lui est même un peu antérieur. Né en 1610, le marquis Jacques François de Hautefort transforma l’antique forteresse familiale en une demeure de prestige, telle qu’on peut la voir aujourd’hui. Décrit comme un personnage avare, il investit toute sa fortune dans la construction de son château et d’un hospice destiné à recevoir trente pauvres qui symbolisaient l’âge du Christ. Sa sœur, Marie de Hautefort, eut un destin hors du commun. Demoiselle d’honneur de Marie de Médicis, elle fut remarquée par le roi Louis XIII à cause de sa grande beauté. La reine n’en prit nullement ombrage et se prit elle-même d’amitié pour cette jeune et blonde Périgourdine qui passait pour la plus belle femme du royaume. Le roi la surnomma Aurore et se prit pour elle d’une violente passion, mais qui resta platonique. Il faut dire qu’elle avait m’esprit gascon et se moquait souvent de son royal amant qui passait son temps à écarter ses nombreux prétendants. Richelieu tenta d’en faire son espionne auprès de la reine, mais elle refusa. Louis finit par se lasser de ses caprices et l’exila. Elle revint à la cour après la mort du roi et se fit remarquer parmi les précieuses, ces femmes qui voulaient être aimées pour

leur esprit et pas seulement pour leur beauté. Une autre personnage célèbre a vu le jour à Hautefort : Eugène Le Roy, né en 1836 au château où son père était valet de chambre du baron de Damas. Il est le romancier périgourdin qui a su le mieux traduire dans une langue rude et attachante les paysages de sa région et les dures conditions de vie de ses contemporains. Il est un peu l’Emile Zola du Périgord. Son chef d’œuvre, Jacquou le Croquant, adapté à la télévision et au cinéma, se déroule dans la région de Montignac mais fut composé à Hautefort. Il mourut d’ailleurs à Montignac où il est enterré.

Formules de visite :
– Visite libre du château, des jardins et du parc
– Visite guidée du château
– Visite guidée des jardins
– Visites nocturnes de l’été : les mercredis de Juillet et Août
– Atelier du petit artiste : les enfants réalisent des représentations de la faune et la flore du domaine, sur du papier recyclé fabriqué entièrement sur site, un geste utile pour aider la planète ! Tous les mardis de l’été.

– Atelier du petit jardinier : les enfants pourront planter, rempoter, bouturer, découvrir le cycle des végétaux, et repartiront avec un buis de la pépinière du domaine ! Les lundis de l’été.
– Visite interactive d’un véritable décor de studio de cinéma : apprenez à être réalisateur ou cadreur, et à mettre en lumière la chambre du roi Louis XIV. D’avril à Octobre, tous les jours.
Tarifs : + de 15 ans : 10 € ; 7 à 14 ans : 5,50 € ; – 7 ans : gratuit.
https://www.chateau-hautefort.com/

Veröffentlicht am 21.12.2022 um 10:35:00 Uhr - Kategorie: Les Châteaux - Autor: lescapadealascaux

Château de Milandes

Château de Milandes

Cet édifice est déjà magnifique architecturalement parlant, mais pour nous le plus passionnant est qu’il a appartenu à Joséphine Baker. C’est l’occasion de découvrir la vie incroyable de cette femme de combats et de caractère. En effet, on ne connaît souvent que la partie artistique de son existence, mais on apprend également qu’elle a lutté toute sa vie contre le racisme, qu’elle a connu des moments très difficiles et même qu’elle a joué un rôle important dans la Résistance lors de la Seconde Guerre Mondiale. Si l’on ajoute à ça un superbe jardin, un spectacle de rapaces plusieurs fois par jour et de nombreuses animations (ateliers fauconnerie, nourrissage d’oiseaux exotiques, fouilles archéologiques…) toute la famille passera un très bon moment !

Charmant château Renaissance des bords de la Dordogne, Les Milandes connaissent pourtant une histoire tourmentée. Son seigneur, Geoffroy de Caumont, seigneur de Castelnaud, ayant épousé la belle et riche Marguerite de Lustrac, avait abandonné la foi catholique pour la religion réformée. Désirant se réconcilier avec l’Eglise, il fut assassiné par son valet, un huguenot fanatique. Leur fille, Anne de Caumont, héritière d’une grande fortune, fut enlevée aux Milandes par son tuteur qui désirait la marier à son propre fils.

Cette demeure est indéfectiblement liée au souvenir de Joséphine Baker qui en fit l’acquisition en 1947. Née en 1906 à Saint Louis, aux Etats-Unis, dans une famille très pauvre, Joséphine Baker va très jeune gagner sa vie et dansant et en chantant. Après Broadway, ce sera Paris, la Revue Nègre – où sa tenue légère mythique constituée d’une ceinture de bananes fera scandale- puis les Folies Bergères. En 1937, elle prend la nationalité française. Celle qui chante « J’ai deux amours » suscitera le scandale, puis l’enthousiasme. Dès 1939, sous la houlette du commandant Abtey, elle devient agent du contre-espionnage français et entre dans la Résistance dès 1940. Tout en chantant pour les soldats, elle fait passer des messages dans ses partitions musicales. Considérée comme la première célébrité noire de l’Histoire, elle profite de sa notoriété pour lutter contre le racisme et pour l’émancipation des Noirs, aux côtés de Martin Luther King. Aux Milandes, elle fonde le « village du monde » où elle accueille et adopte douze enfants avec son mari Jo Bouillon. Ils viennent du monde entier et elle les surnomme sa « tribu arc-en ciel », le but étant de prouver au monde que toutes les couleurs de peau et toutes les cultures peuvent vivre en harmonie. Mais en 1964, la ruine financière la menace. Elle remonte sur scène mais ne parvient pas à garder les Milandes. Elle sera aidée par Grace Kelly qui lui offre un hébergement à Monaco pour toute sa tribu jusqu’à la fin de sa vie, en 1975 à l’âge de 68 ans.

Elle est enterrée au cimetière de Monaco, mais entre au Panthéon en 2021, pour célébrer son engagement pour la France.

Animations : (toutes sans supplément de prix)
– Spectacle des rapaces : tous les jours de Mars à Novembre, présentation d’une dizaine de rapaces diurnes et nocturnes.
– Atelier Fauconnerie enfant : découverte du monde des rapaces et manipulation du matériel
– Atelier Fauconnerie adulte : tout savoir sur les rapaces
– Nourrissage des oiseaux exotiques (pour les enfants) : les petits pourront entrer dans la
volière et nourrir ces petits oiseaux très malins !
– La volière d’immersion : toute la famille pourra entrer dans la volière des oiseaux exotiques
– Atelier Mousquetaire : vivez une leçon d’escrime avec le seigneur de Caumont !

– Atelier Archéologie (enfants) : chacun a sa zone de fouilles et devra répertorier ses découvertes afin de comprendre la vie des seigneurs de Caumont.
– Nourrissage des chèvres naines (toute la famille)

– Atelier conte (3-6 ans)

Conseil : la démonstration des rapaces a lieu en plein air, sans ombrage, donc si vous craignez le soleil,

privilégiez le spectacle du matin ou celui de la fin d’après-midi.
Tarifs : Adulte : 12,50 € ; 5-16 ans : 8 € ; -5 ans : gratuit
https://www.milandes.com/

Veröffentlicht am 21.12.2022 um 10:26:22 Uhr - Kategorie: Les Châteaux - Autor: lescapadealascaux

Château de Beynac

Château de Beynac

Superbe, majestueux, les adjectifs ne manquent pas pour décrire cet édifice ! Perché à plus de 150 m au-dessus de la Dordogne, il impressionne dès qu’il apparaît, et lorsqu’on est à l’intérieur, il offre une vue à couper le souffle. Construit à partir du XIIème siècle, il fut l’ennemi juré de Castelnaud pendant la guerre de Cent Ans, ce dernier étant aux mains des Anglais alors que Beynac était dans le camp Français. On peut alors revivre l’histoire de Richard Cœur de Lion et Aliénor d’Aquitaine, mais aussi observer des changements architecturaux en visitant la partie Renaissance. Il a plusieurs fois servi de décor pour des tournages, notamment Les Visiteurs en 1993 (déjà !) mais aussi plus récemment The Last Duel, de Ridley Scott, avec Matt Damon, Ben Affleck et Adam Driver (c’est autre chose que Christian Clavier, mais chacun ses goûts…).

Ce nid d’aigle pourrait paraître austère s’il n’avait le soleil pour illuminer ses murs et la Dordogne pour miroir. Les couleurs changeantes, la luminosité de la pierre, du ciel et de l’eau font de Beynac, en toutes saisons, le paradis des peintres et des photographes.

La forteresse était, avec Biron, Bourdeilles et Mareuil, une des quatre baronnies originelles du Périgord. Le château était si puissant à lépoque cathare qu’il fut surnommé « l’arche de Satan »… Lors de la Guerre de Cent ans, les Anglais ne purent jamais s’en emparer.

Conseil : la visite guidée est très enrichissante, pour notre part nous avons eu beaucoup de chance, nous étions les seuls à avoir réservé ce créneau en visite guidée, nous avons donc eu un guide rien que pour nous, nous vous souhaitons la même chance ! Ne pas manquer la visite du village, labellisé « Plus Beau Village de France ». Le poète Paul Eluard acheva sa vie à Beynac où il possédait une maison.

Tarifs : Adultes : 9,50 € ; 11-16 ans : 7 € ; -10 ans : gratuit
Gros point positif : ouvert TOUTE L’ANNEE, TOUS LES JOURS.
http://chateau-beynac.com/

Veröffentlicht am 21.12.2022 um 10:16:30 Uhr - Kategorie: Les Châteaux - Autor: lescapadealascaux

Château de Castelnaud

Château de Castelnaud

Le château fort par excellence !! Du coup, il plaît beaucoup aux enfants. Donjon, tour d’artillerie, machicoulis, barbacane n’auront plus de secrets pour vous après la visite. Passage naturel entre Quercy et Périgord, il nous offre le plus authentique des voyages au cœur du Moyen Age. Fief du seigneur cathare Bernard de Cazenac, il est assiégé plusieurs fois lors de la croisade contre les Albigeois au XIIIème siècle. Bien avant le début de la Guerre de Cent Ans, il bascule dans le camp Anglais dès 1529, en reconnaissant la suzeraineté du Duc D’Aquitaine et Roi d’Angleterre, et affronte son rival Français Beynac, de l’autre côté de la Dordogne. Il est la place forte britannique la plus avancée à l’est de la Guyenne, tout au long du conflit. Il ne rejoindra le camp français qu’en 1442, soit 11 ans avant la fin de la guerre. Encore fortifié au début du XVIIème siècle, il sera finalement abandonné à la Révolution et ce pendant plusieurs siècles. Il a alors, comme beaucoup d’autres forteresses, été pillé, mais de grands travaux de restauration ces dernières décennies lui ont permis de retrouver son éclat. Il abrite aujourd’hui le très complet musée de la guerre au Moyen Age : épées, lances, armures et cottes de mailles à gogo. Il offre également de superbes points de vue sur la vallée de la Dordogne. A la saison touristique, de nombreuses animations récurrentes raviront toute la famille : visite guidée costumée, démonstration de tir au trébuchet (effet waouh garanti sur vos loulous), spectacle médiéval, démonstration de forge. Il y a aussi des animations différentes à chaque vacances scolaires :
– Vacances de Pâques : secrets d’herboriste ou la découverte des plantes qui nourrissent et soignent ; Face à face avec un arquebusier des Guerres de Religion où un comédien costumé présentera aux visiteurs l’équipement offensif et défensif d’un arquebusier.
– Vacances d’été : spectacle médiéval humoristique présenté par deux comédiens.
– Vacances de la Toussaint : Face à face avec un soldat de génie, dans lequel vous découvrirez
toutes les techniques de la guerre de siège.
– Vacances de Noël : exposition Playmobil, qui ravira petits et grands.

Nouveauté 2022 : le Couillard (on ne rit pas !!), une machine de guerre qui pouvait tirer jusqu’à 10 boulets par heure…

Avant ou après la découverte du château, ne manquez pas la visite du village de Castelnaud, labellisé « Plus beau village de France », avec ses ruelles pavées et ses habitations périgourdines typiques aux toits de lauzes (ces incroyables toitures en pierres), il vaut vraiment le coup d’œil ! Il date du XIIème siècle et est construit en terrasses. Son église Saint Michel Archange, comme son nom l’indique, est dédiée à Saint Michel qui chasse l’ange Lucifer et terrassa le Dragon de l’Apocalypse, rien que ça ! Vous y trouverez de nombreux restaurants et boutiques souvenirs, où il sera difficile de ne pas investir dans une épée, un bouclier, ou bien un déguisement de chevalier ou princesse…
Tarifs : Adulte : 11,90 € ; 10-17 ans : 6,00 € ; -10 ans : gratuit
https://castelnaud.com/

Veröffentlicht am 20.12.2022 um 19:10:16 Uhr - Kategorie: Les Châteaux - Autor: lescapadealascaux

Château de Commarque

Château de Commarque

Unique en son genre, il est niché dans le creux d’une vallée, et non en hauteur comme la plupart des châteaux médiévaux. Il se découvre donc, comme un secret bien gardé, après une balade de 10 minutes sur un petit sentier ombragé. L’impression qu’il donne lorsqu’il apparaît vous laissera un merveilleux souvenir. Construit à partir du XIIème siècle, il a résisté entre autres à la Guerre de Cent Ans et aux Guerres de Religion, puis a failli être détruit sur ordre de Charles IX. Déserté par ses habitants, il a été abandonné pendant 4 siècles, avant d’être sauvé par un descendant qui s’est lancé l’immense défi de le rénover. Vous y découvrirez un panorama superbe, des habitats troglodytiques et même une grotte ornée ! (en visite virtuelle seulement).

S’il est un site du Périgord qui respire le mystère, c’est bien Commarque ! C’est une immense ruine au milieu de nulle part, un formidable castrum constitué de plusieurs maisons nobles, juché sur une courte falaise percée d’abris troglodytiques et surmontant une grotte préhistorique ornée. Des générations y ont cherché un trésor de pierres précieuses que l’on dit caché dans ce fantôme de château. Il est vrai que nous sommes dans un ancien hôpital templier. Mais le trésor est peut-être de nature spirituelle…  Tout ici est fait pour rêver, d’ailleurs le lieu a inspiré bon nombre d’écrivains et de cinéastes ! La Beune, un ruisseau sauvage qui traverse une plaine marécageuse, sépare les châteaux de Commarque et de Laussel qui s’affrontent dans le paysage comme deux rivaux guerriers. On a parfois du mal à imaginer Commarque quelques décennies en arrière : recouvert de végétation et de terre, avec des arbres qui poussaient au milieu des ruines. C’est le long travail d’Hubert de Commarque, qui a racheté le fief de ses ancêtres, qui a permis de faire réapparaître ce joyau. Il est aujourd’hui aidé de sa fille Aude de Commarque, ultra dynamique et souriante, toujours prête à créer de nouvelles animations pour ravir les visiteurs de tous âges.

Animations :

– Pour les ptits loups : tir à l’arc, calligraphie, tracé pariétal, jeux d’antan,
– Pour les joueurs : escape game (D’après la légende « Cum Arcâ », l’arche d’alliance se trouverait au cœur du Château de Commarque dans la mystique vallée de la Beune. Elle renfermerait un secret protégé depuis des siècles par un mécanisme diabolique… ça fait envie !!!), murder party (Préparez vous à enquêter, frissonner et rencontrer la brume assassine. Des figurants déguisés, des flambeaux et un mystère à percer, tous les lundis soirs de juillet et août), jeu de piste,
– Pour les amateurs de sensations fortes : descente du donjon en rappel !! 40 m de descente , avec une vue imprenable sur la vallée, adrénaline assurée !
Astuce : en plein été, privilégier les heures fraîches pour la visite.
https://www.commarque.com/
Tarifs : Adulte : 9,30 € ; 13-17 ans : 6,50 € ; 6-12 ans : 5,50 € ; -6 ans : gratuit

Veröffentlicht am 20.12.2022 um 19:04:12 Uhr - Kategorie: Les Châteaux - Autor: lescapadealascaux

Lascaux IV

Lascaux IV

En Dordogne, ce ne sont pas les grottes qui manquent ! Il y en a des dizaines, qui se visitent ou non, à concrétions (stalactites / stalagmites), ou ornées (peintures et/ou gravures). Mais dans ce domaine, les Grottes de Lascaux occupent une place particulière : elles font partie des cavités les plus célèbres de la planète, en effet, qui n’a jamais entendu parler des Grottes de Lascaux ? Baptisées, à juste titre, « la Chapelle Sixtine » de la Préhistoire, elles renferment un ensemble exceptionnel de peintures pariétales datant du Magdalénien. (environ 18 000 ans).
Elles sont situées sur la commune de Montignac, en Dordogne, où nous avons la chance de posséder des gîtes qui n’attendent que vous pour des vacances nature et patrimoine ! (L’escapade a Lascaux).
La grande majorité de nos voyageurs se rend à Lascaux lors de leur séjour, et l’on nous pose très souvent des questions pratiques sur ce site. Voici donc nos meilleurs conseils pour découvrir Lascaux , notamment Lascaux IV, notre préféré !

POURQUOI LASCAUX IV ??

On nous demande très régulièrement ce que signifie Lascaux IV et que diable sont les trois autres ! Pas de panique, l’explication est très simple.

Lascaux I est la grotte originelle, celle qui fut découverte par hasard un jour de 1940. Elle servit malgré elle d’exemple à ne pas reproduire en termes d’exploitation. Elle fut ouverte au public pendant une quinzaine d’années, mais le nombre excessif de visiteurs et le dégagement de CO2 en grande quantité ont très rapidement abîmé les peintures qui avaient pourtant perduré 18 000 ans… Puis, le passage de machineries pour aménager la grotte a compromis de futures fouilles éventuelles et apporté des micro-organismes qui se sont développés. En 1963, la fermeture de la grotte au public est décidée par André Malraux, ministre des Affaires Culturelles. Depuis, plus personne n’y entre hormis quelques scientifiques qui établissent des relevés sur l’état de santé des peintures. Des leçons en ont été tirées pour les grottes découvertes ensuite, qui sont soit fermées au public, soit très surveillées.

Lascaux II est la première réplique de la grotte, ouverte en 1983. Elle se situe juste à côté de l’originale, et reproduit environ 40% des peintures. Véritable prouesse pour l’époque, elle peut paraître un peu désuète aujourd’hui, de plus les peintures commençaient elles aussi à se détériorer. Elle est cependant toujours ouverte au public.

Lascaux III est une exposition itinérante, qui reproduit une partie de la grotte et parcourt le monde entier, permettant ainsi de faire découvrir ce joyau de la Préhistoire au plus grand nombre. Elle a été créée en 2012 et a été exposée entre autres à Bruxelles, Paris, Chicago, au Japon ou encore en Afrique du Sud.

Lascaux IV est de loin notre préférée, et nous allons vous dire pourquoi ! Ouverte en 2016 au pied de la colline où repose Lascaux 1, il s’agit d’une reproduction quasi intégrale de la grotte, d’une précision jamais atteinte et plus vraie que nature. En plus, une scénographie moderne, à partir de nouvelles technologies, nous offre une autre façon de découvrir et de voir les riches figurations de la grotte. Mais il s’agit plus globalement d’un Centre International de l’Art Pariétal, et après la visite de la grotte en elle-même, le guide reste avec vous dans « L’Atelier » où l’on peut mieux voir certaines représentations. Les guides sont tous très compétents et passionnées et sauront vous transmettre leur amour du lieu. Il y a également une galerie d’art visuel et des expositions temporaires d’art contemporain, le tout dans un immense bâtiment très moderne mais qui sait se fondre dans le
paysage. Lascaux IV a déjà accueilli plus de 2 millions de visiteurs depuis son ouverture.

LASCAUX : UNE DECOUVERTE IMPROBABLE

Mais comment ce bijou a-t-il été découvert ? Et bien, totalement par hasard ! Nous sommes en Septembre 1940, la France vit des heures sombres depuis le début de la Seconde Guerre Mondiale, mais la Dordogne se trouve en partie en zone libre.
Marcel Ravidat, un adolescent du village de Montignac, se promène dans les bois avec son chien Robot, quand celui tombe dans un trou. Marcel parvient à extraire le chien et pense avoir découvert le souterrain menant au coffre-fort des comtes du Périgord !
Il décide donc de revenir explorer cette cavité, ce qu’il fait quatre jours plus tard, avec ses comparses Georges Agniel, Simon Coencas et Jacques Marsal. Ces quatre ados sont alors loin de se douter de l’importance de leur expédition ! Ils parviennent à élargir le trou pour pouvoir s’y glisser, et, équipés de lampes faites à la hâte, descendent et explorent la galerie. Déception : aucune trace de trésor… Mais au moment de remonter, leurs lampes de fortune révèlent d’immenses peintures sur les parois, ils ont bien trouvé un trésor !! Ils comprennent très rapidement qu’ils font face à une découverte très importante. Marcel va alors solliciter son ancien instituteur Léon Laval, qui est lui aussi très impressionné et décide faire appel à l’Abbé Breuilh, réputé pour son travail sur la Préhistoire, pour expertiser et authentifier la grotte. Très vite, aucun doute, il s’agit bien d’une découverte majeure ! La nouvelle se répand très vite sur Montignac et les environs, les gens affluent pour voir la grotte. Les adolescents qui l’ont découverte (on les appelle des « Inventeurs ») installent alors un campement devant l’entrée de « leur » grotte pour la protéger. L’Abbé Breuilh se lance alors dans un véritable travail de fourmi pour répertorier et reproduire les
œuvres sur des calques. Il passera plusieurs années à accomplir cette tâche difficile.
De grands travaux sont entrepris pour ouvrir la grotte au public, l’ouverture aura lieu en 1948, après la fin de la Guerre. La suite de l’histoire, on la connaît, Lascaux est victime de son succès et doit fermer définitivement quelques années plus tard car les œuvres s’abîment.

QUE PEUT ON VOIR EXACTEMENT A LASCAUX ?

L’on dit que c’est la plus belle grotte ornée préhistorique du monde et voici pourquoi. Il y a 18 000 ans, les artistes du Solutréen ont orné les parois de ce temple avec un sens inouï de la beauté et du mouvement. Dans la grande salle des taureaux, le regard semble suivre une fuite d’animaux, une ronde d’aurochs et de cerfs qui vous entoure. L’usage du moindre relief de la roche sert à donner vie à un regard, volume à un poitrail ou à un ventre.
Dans le diverticule axial, ce sont des chevaux qui se mettent en marche, crinière au vent, tandis qu’un bouquet de vaches rouges se détache sur le plafond. Des vaches qui ruent, sabots en l’air, des chevaux qui tombent, des cerfs qui nagent, tandis que deux bisons furieux s’enfuient devant votre intrusion. Tout au fond, bien caché, on découvre un cabinet de félins. Dans le puits, une représentation humaine, la seule de la grotte, mais avec une tête d’oiseau.

Pourquoi ces dessins ? Dans quel but nos ancêtres risquaient-ils leur vie pour les réaliser ? Nous n’avons à ce jour aucune réponse définitive, uniquement des hypothèses. Peut être ne saurons nous
jamais… Vous prendrez conscience lors de votre visite qu’il y a au jour d’aujourd’hui davantage de questions que de réponses, mais peut être est-ce là toute la magie du lieu ?

VISITER LASCAUX : TOUT CE QU’IL FAUT SAVOIR, NOS ASTUCES ET BONS PLANS

Lascaux II : ouvert de fin Janvier à début Novembre, les horaires varient en fonction des périodes, à voir sur le site https://www.lascaux-ii.fr
Tarifs : Adultes / + de 13 ans : 15,40 €
5 – 12 ans : 10 €
Moins de 5 ans : gratuit.
Tarif préférentiel si vous réservez en ligne.
Possibilité de jumeler votre visite avec celle du Parc du Thot et/ou de Lascaux 4, tous ces sites sont gérés par le même organisme, la Sémitour.

Lascaux IV : ouvert toute l’année sauf mois de Janvier, les horaires varient en fonction des dates, à consulter sur le site https://www.lascaux.fr
Tarifs : Adultes / + de 13 ans : 22 €
5 – 12 ans : 14,50 €
Moins de 5 ans : gratuit.
Tarif préférentiel si vous réservez en ligne.
Possibilité de jumeler votre visite avec celle du Parc du Thot, le site de Laugerie Basse ou la Grotte du Grand Roc.
A savoir : les guides qui travaillent à Lascaux sont triés sur le volet, très compétents, passionnés et passionnants !
Visites Prestige : tous les soirs en été, puis ponctuellement dans l’année, visite de la grotte à
la lueur d’une lampe torche, comme lors de sa découverte ! Une très belle expérience.
Envie d’une expérience inoubliable ? Possibilité de prolonger la Visite Prestige par un dîner gastronomique concocté par un chef étoilé au Guide Michelin !
Nos petites astuces :
– Nous conseillons fortement de réserver vos billets en ligne, facile, rapide et moins cher !
– Si vous le pouvez, réservez le dernier créneau de visite, ainsi il n’y aura pas de groupe derrière vous et vous pourrez prendre le temps de poser toutes vos questions au guide.
– Aucun problème pour se garer, plusieurs grands parkings gratuits à disposition.
Voilà, à présent vous savez tout sur Lascaux, et normalement vous n’avez qu’une envie, venir la découvrir de vos propres yeux ! Nous conseillons vivement cette visite, ainsi que de nombreuses autres merveilles en Périgord (lien vers autres articles). Et nous serons ravis de vous accueillir dans l’un de nos appartements de standing situés à Montignac Lascaux, à 1 km des Grottes.

Veröffentlicht am 20.12.2022 um 18:47:04 Uhr - Kategorie: Les Activités - Autor: lescapadealascaux



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